
Reportage photo chez le lézard à 2 raies
ou lézard vert :
Lorsqu’on découvre le lézard vert, c’est souvent de la même manière : En se promenant, on entend un bruit fort d’une bête qui part se cacher dans les broussailles, une haie ou dans un tas de pierres. Ce qui provoque chez nous, humains, souvent des hauts-le-cœur…
Passé ce petit moment d’effroi, les plus curieux essaient de voir la dite bête, et ce n’est pas chose facile ! Elle est parfois déjà partie loin, ou bien camouflée dans la végétation. Avec un peu de persévérance, on peut arriver à voir le dit lézard et se rendre compte que, bien caché, il nous observe afin de déguerpir encore plus loin si nécessaire…
Oui, le lézard vert est un animal bien méfiant. Bien qu’il soit l’une des plus grandes espèces de lézards de France métropolitaine, avec ses 30 cm de long, il n’est pas qu’un prédateur ! Il est également souvent la proie d’autres animaux… comme l’un des plus communs : nos chats domestiques !
Lézard vert mâle reconnaissable à sa gorge bleue.
Le lézard vert est commun et il est grand : 30 cm au total.
On le retrouve dans le nord de l’espagne, en Italie et dans toute la France hormis le nord est.
On l’observe le plus communément d’avril à mai.
Il est souvent victime de la chasse par les chats domestiques.
Il hiverne dans un terrier où il se réfugie également lorsqu il se sent menacé.
Lézards vert adulte et dimorphisme sexuel :
Photo : Couple de lézard vert prenant le soleil ce matin. On voit bien le dimorphisme sexuel : le mâle a la tête bleue et plus grosse que la femelle.
Les reptiles sont des animaux à « sang froid » ou poïkilotherme. Au contraire des Mammifères, ils ne maintiennent pas leur température corporelle à une valeur de référence mais cette température dépend de celle du milieu. Ainsi en s’exposant au soleil, ils augmentent leur température, ce qui est bien moins coûteux énergétiquement.
Photo : Femelle en bord de route. Il est courant de voir des reptiles sur les routes car leurs surfaces noires en fait des surfaces plus chaudes, où les reptiles se réchauffent.
Lézards verts juvéniles :
Photo : Mimétisme chez un jeune lézard vert. Arrivez vous à le trouver ?
Il se situe sur le bout de bois en bas à gauche.
Le lézard vert est de sorti avec les beaux jours ! Il s’agit ici d »une forme juvénile qui n a pas encore acquis sa couleur verte sur tous le corps. Le juvenile mesure environ 15 cm alors que l adulte en mesure 30 dont les 2/3 de la longueur sont pour sa queue.
C est le grand lezard le plus commun en France.
Quelques données sur le lézard vert :
Carte répartition nationale du lézard vert d’après https://www.faune-france.org/.
Carté réalisé à partir des observations naturalistes sur la période 2020-2025 .
On voit que cette espèce est présente dans le très grande majorité de la France métropolitaine à l’exception du nord de Paris et de la Corse, elle est plus rare dans le Nord-Est.
Graphique de la répartition altitudinale du lézard vert d’après https://www.faune-france.org/.
Graphique réalisé à partir des observations naturalistes sur la période 2020-2025 .
On voit que cette espèce est présente majorité entre et 1000 m. Au delà de 1500 mètres, cette espèce n’est pas observée.
Graphique de la répartition des observations du lézard vert au cours de l’année d’après https://www.faune-france.org/.
Graphique réalisé à partir des observations naturalistes sur la période 2016-2025 .
On voit que cette espèce s’observe surtout sur les mois d’avril et mai, au cours de l’année elle est observable de mars à octobre. Or de cette période, le lézard vert hiverne dans des terriers souterrain où ils sont à l’abri du froid.
Lézards verts prédatés :
Figure 2 : 3 petits crustacés différents côte à côte, en haut : un copépode, en bas à gauche : un ostracode, en bas à droite : une daphnie.
Daphnie et ostracode sont de jeunes individus, c’est pour cela qu’ils ont la même taille que le copépode.
Figure 2 : 3 petits crustacés différents côte à côte, en haut : un copépode, en bas à gauche : un ostracode, en bas à droite : une daphnie.
Daphnie et ostracode sont de jeunes individus, c’est pour cela qu’ils ont la même taille que le copépode.
Publication : Juin 2025
Auteur(s) : Pierre-Jean Riou, professeur de SVT
Crédits photos : Pierre-Jean Riou (sauf si indication contraire)
Contact : sciencesnature.fr@gmail.com
Bibliographie :
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