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Reportage photos du lézard vert ou lézard à deux raies

Reportage photo chez le lézard à 2 raies
ou lézard vert :

Lorsqu’on découvre le lézard vert, c’est souvent de la même manière : en se promenant, on entend un bruit fort d’une bête qui part se cacher dans les broussailles, une haie ou dans un tas de pierres. Ce qui provoque chez nous, humains, souvent des hauts-le-cœur…

Passé ce petit moment d’effroi, les plus curieux essaient de voir la dite bête, et ce n’est pas chose facile ! Elle est parfois déjà partie loin, ou bien camouflée dans la végétation. Avec un peu de persévérance, on peut arriver à voir le dit lézard et se rendre compte que, bien caché, il nous observe afin de déguerpir encore plus loin si nécessaire…

Oui, le lézard vert est un animal bien méfiant. Bien qu’il soit l’une des plus grandes espèces de lézards de France métropolitaine, avec ses 30 cm de long, il n’est pas qu’un prédateur ! Il est également souvent la proie d’autres animaux… comme l’un des plus communs : nos chats domestiques !

Lézards vert adulte et dimorphisme sexuel :

Photo : Couple de lézard vert prenant le soleil ce matin. On voit bien le dimorphisme sexuel : le mâle a la tête bleue et plus grosse que la femelle.

Lézard vert mâle dans la garrigue ardéchoise avec une coloration bleue intense de sa gorge. 

Photo : Vue de près d’un lézard vert mâle avec sa gorge bleue. 

Photo : Femelle en bord de route. Il est courant de voir des reptiles sur les routes car leurs surfaces noires en fait des surfaces plus chaudes, où les reptiles se réchauffent. 

Les reptiles sont des animaux à « sang froid » ou poïkilotherme. Au contraire des Mammifères, ils ne maintiennent pas leur température corporelle à une valeur de référence mais cette température dépend de celle du milieu. Ainsi en s’exposant au soleil, ils augmentent leur température, ce qui est bien moins coûteux énergétiquement.

Photo : Femelle en train de muer : on voit des bouts de peau de se décoller.
Le caractère de changer de peau est caractéristique du groupe des squamates regroupant les lézards et serpents.

Photo : Zoom sur les écailles d’un lézard vert mâle : les écailles du mâles sont souvent noires et vertes. 

Lézards verts juvéniles :

Photo : Mimétisme chez un jeune lézard vert. Arrivez vous à le trouver ?

 

Il se situe sur le bout de bois en bas à gauche.

Observation d’un juvénile en février : il était entrain d’hiverner sous un tas de bois dans un jardin

Lézard vert juvénile observé en avril sur une liane de clématite, il mesure environ 15 cm.

 

Autre juvénile observé en mai, il mesure environ 20 cm, les raies blanches caractéristiques des femelles sont apparus. 

 

Quelques données sur le lézard vert :

Le lézard vert occidental ou lézard à deux raies, Lacerta bilineata, se retrouve dans le nord de l’Espagne, en Italie et dans toute la France hormis le nord est. VOici quelques données cartographique et graphique sur le lézard vert obtenu à l’aide du site Faune-france.org 

Carte répartition nationale du lézard vert d’après https://www.faune-france.org/.
Carté réalisé à partir des observations naturalistes sur la période 2020-2025 .
On voit que cette espèce est présente dans le très grande majorité de la France métropolitaine à l’exception du nord de Paris et de la Corse, elle est plus rare dans le Nord-Est.

Graphique de la répartition altitudinale du lézard vert d’après https://www.faune-france.org/.
Graphique réalisé à partir des observations naturalistes sur la période 2020-2025 .
On voit que cette espèce est présente majorité entre 0  et 1000 m. Au delà de 1500 mètres, cette espèce n’est pas observée. 

Graphique de la répartition des observations du lézard vert au cours de l’année d’après https://www.faune-france.org/.
Graphique réalisé à partir des observations naturalistes sur la période 2016-2025 .
On voit que cette espèce s’observe surtout sur les mois d’avril et mai, au cours de l’année elle est observable de mars à octobre.
En dehors de cette période, le lézard vert hiverne dans des terriers souterrain où ils sont à l’abri du froid. 

Lézards verts prédatés :

Photo : Vue de loin de l’entrée d’un terrier de lézard vert.
On distingue la forme d’un individu mâle posté à l’entrée du terrier. 

Photo : Trois poussins de faucon crécerelle (Falco tinnunculus), l’un des rapaces les plus communs de France.
Ces poussins ont seulement 3 jours et on peut voir qu’ils sont nourris avec un lézard vert coupé en deux dans l’arrière plan de la photo. 

Photo : Trois poussins de faucon crécerelle (Falco tinnunculus), l’un des rapaces les plus communs de France.
Ces poussins ont seulement 3 jours et on peut voir qu’ils sont nourris avec un lézard vert coupé en deux dans l’arrière plan de la photo. 

Photo : Trois poussins de faucon crécerelle (Falco tinnunculus), l’un des rapaces les plus communs de France.
Ces poussins ont seulement 3 jours et on peut voir qu’ils sont nourris avec un lézard vert coupé en deux dans l’arrière plan de la photo. 

Photo : Trois poussins de faucon crécerelle (Falco tinnunculus), l’un des rapaces les plus communs de France.
Ces poussins ont seulement 3 jours et on peut voir qu’ils sont nourris avec un lézard vert coupé en deux dans l’arrière plan de la photo. 

Publication : Juin 2025
Auteur(s) : Pierre-Jean Riou, professeur de SVT

Crédits photos : Pierre-Jean Riou (sauf si indication contraire)
Contact : sciencesnature.fr@gmail.com

Bibliographie :

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