La Joubarbe des toits (Sempervivum tectorum) fait partie de la famille des Crassulacées.
Photo ci-contre : Photo d’une joubarbe de toits où une hampe florale s’est développée.
C’est une plante qui se développe dans des milieux chauds (thermophile) et exposés à la lumière (héliophile).
On la reconnaît facilement à la forme de ses feuilles disposées en rosettes de 5 à 15 cm de diamètre, restant au ras du sol.
L’orpin de Nice (Sedum sediforme) est une plante à fleurs de la famille des crassulacées.
On trouve cette plante de 0 à 1400 m d’altitude, elle est xérophile et calcicole (elle se développe en milieu sec et avec un sol calcaire).
On la trouve donc couramment dans la garrigue. Elle fleurit de juin à août.
Ici on voit un ensemble de plants d’orpin de Nice qui fleurissent en petit groupe.
On peut également observer les inflorescences de l’année précédente qui sont séchées ainsi qu’une abeille en train de polliniser.
Les adaptations des crassulacées leur permettant de survivre dans les milieux secs :
La réduction de la surface d’évaporation :
Les feuilles sont de formes ovoïdes à sub-sphérique. ce qui limite le rapport surface/volume : il y a une surface faible pour un volume de feuille important (la sphère est la forme géométrique où le rapport surface/volume est le plus petit).
Les crassulacées possèdent un tissu particulier :
Le parenchyme aquifère au centre de la feuille. Ce parenchyme contient de nombreuses molécules mucilagineuses (glycoprotéïnes, polysaccharides) qui permettent de retenir l’eau, ainsi les feuilles sont imbibé d’eau.
Le métabolisme CAM – une photosynthèse particulière :
CAM = Crassulacean Acid Metabolism, ce métabolisme s’appelle ainsi car il a été mis en évidence pour la première fois dans la famille des crassulacées.
Ce métabolisme est une adaptation aux milieux arides : les stomates, ouvertures permettant les échanges gazeux, sont uniquement ouvert la nuit et se ferment durant la journée, ce qui réduit la perte d’eau.
Afin d’effectué la photosynthèse, le CO2 capté la nuit est conservé sous forme d’acide (métabolisme acide) puis il est restitué durant le jour.
La reviviscence chez les mousses :
La reviviscence est la propriété de certains êtres vivants d’effectuer un retour aux manifestations de la vie lorsque les conditions extrêmes (sécheresse, climat…) qu’ils ont dû endurer sont terminé.
Durant les périodes sèches ou froides assez longues, certaines mousses (des dunes, rochers, toits, troncs) perdent jusqu’à 90 % de leur eau interne et passent alors progressivement en vie ralentie ou anhydrobiose, avec arrêt de la croissance et du métabolisme. Pour certaines espèces adaptées à la grande sécheresse, cette phase peut durer des décennies. Par la suite, elles peuvent se réhydrater en quelques minutes pour reprendre une vie normale : c’est le phénomène de reviviscence, tout à fait caractéristique de ce groupe de végétaux.
Photo de gauche : Mousses Pleurochaete squarrosa en état déshydratée. Cette espèce vie sur sol calcaire sec, exposé et caillouteux, herbeux et peu couvert.
Photo de droite : 1 minute après réhydratation de la mousse, l’ensemble des feuilles sont déjà déployées.
Asplenium trichomanes, appelée fausse capillaire ou encore Capillaire des murailles est une petite fougère de la famille des Aspleniaceae.
Elle pousse sur les murs, dans les fissures de rocher, ou dans des lieux ombragés très rarement exposés au soleil. C’est pourquoi on la trouve dans les creux les plus insolites, poussant sur une très fine couche de terre végétale, très souvent sur support calcaire. Elle est extrêmement résistante à la dessiccation et au froid.
Gesse à larges feuilles ou pois vivace, Lathyrus latifolius, est une plante de la famille des fabacées.
Elle fleurit durant l’été, on la reconnait par ses feuilles qui ont deux folioles et sa tige robuste.
On la trouve en Afrique du nord et dans le sud de l’Europe.
Elle peut être cultivé dans les jardins comme plante d’ornementation.
L’astragale de Montpellier (Astragalus monspessulanum) est une plante en fleur d’avril à juin. C’est une fleur qui vit dans le sud de l’Europe. Elle aime les milieux calcaire (calcicoles), on la trouve au niveau des pelouses arides, zones rocailleuses ou bord de chemins.
Reconnaissance :
On peut reconnaître facilement cette plante : elle se développe en touffes d’une hauteur ne dépassant pas 20 cm. On la reconnait également à l’aspect de ces feuilles : elles sont décomposées en de très nombreuses folioles et ses fleurs de couleurs roses.
Voir article complet : une fabacée de printemps, l’astragale de Montpellier
L’orchis géant ou orchis à longues bractées Himantoglossum robertianum est une espèce d’orchidée européenne qui est présente surtout en zone méditerranéenne. Elle pousse sur sol calcaire dans les praires, talus herbeux, bords de chemins…
Cette orchidée fleurit de fin février à fin mars, c’est une des premières fleurs à s’épanouir dans la garrigue. Elle présente une agréable odeur proche de celle de l’iris.
En savoir plus : https://sciences-nature.fr/orchis-geant-mediterraneenne-fin-hiver/
C’est alors la tige qui est chlorophyllienne. Le tissu chlorophyllien dans la tige est protégé par une cuticule épaisse limitant là aussi les pertes d’eau.
Voir article complet :L’Aphyllante de Montpellier : une plante méditerranéenne de la Garrigue