Depuis 1976, aucune sonde n’avait atterrit sur la surface lunaire.
Le CNSA (agence spatiale chinoise) a réussit en décembre 2013 l’atterrissage sur la Lune du rover Yutu qui a parcouru quelques mètres à la surface de la Lune après une défaillance technique.
Les missions chinoises Chang’e 3 ( 2013) et Chang’e 4 (2018).
Photo de Chang’e 3 et Yutu 1, atterrissage en 2013 :
Ci contre, l’atterrisseur de Chang’e 3.
Le rover Yutu à côté de son lander.
Photo d’un cratère lunaire par Yutu, on observe très bien les nombreux éjectas de roches.
La mission Chang’e 4 : Un rover sur la face caché de la Lune.
En décembre 2018, une mission similaire à chang’e 3 a lieu avec le même rover, nommé Yutu 2.
Sauf que cette fois ci c’est une première mondiale : c’est la première fois qu’une sonde se pose sur la face cachée de la Lune. Ainsi la Chine démontre sa place parmi les leader de l’exploration spatiale.
Yutu 2 descend de l’atterrisseur sur le sol lunaire à l’aide d’une rampe.
Descente du rover Yutu 2 de l’atterrisseur à l’aide d’une rampe.
Premiers mètres de Yutu 2 sur la face cachée de la Lune.
Panorama de la face cachée de la Lune depuis l’atterrisseur Chang’e 4.
Image prise le 30 mars 2019.
Deux échecs d’alunissage en 2019 : Beresheet (Israël) et Chadrayaan 2 (Inde)
Photo de la sonde israélienne Beresheet pendant la phase de descente vers la Lune. On peut lire « small country, big dreams ».
Le 22 février 2019, l’engin spatial est placé sur une orbite terrestre elliptique par une fusée Falcon 9. Il réussit à s’insérer en orbite lunaire le 4 avril. Au cours des jours suivants Beresheet modifie son orbite pour abaisser son périgée puis, le 11 avril 2019, entame la descente vers le sol lunaire en utilisant sa propulsion pour réduire sa vitesse. La sonde spatiale rencontre des problèmes avec sa propulsion dont le fonctionnement est interrompu avant de reprendre alors que l’altitude est déjà trop basse. L’équipe au sol perd le contact avec Beresheet alors que l’engin se trouve à une centaine de mètres de la surface de la Lune et que sa vitesse est encore de plusieurs centaines de km/h. La sonde, insuffisamment ralentie, s’écrase sur le sol lunaire.
Photo-montage de la sonde Indienne autour de la Lune.
L’orbiteur se place en orbite le et commence le recueil des données quelques jours plus tard. L’atterrisseur tente de se poser en douceur sur la surface de la Lune le 6 septembre, mais tout contact est perdu alors que l’engin spatial se trouve encore à quelques centaines de mètres de la surface. L’atterrisseur est considéré comme perdu.
Cependant la partie orbiteur de la sonde fonctionne très bien et recueille de nombreuses données.