Image d’artiste de la sonde Juno (NASA) autour de Jupiter. La sonde s’est mise en orbite le 4 juillet 2016 autour de la planète.
Cette sonde a été envoyé le 5 août 2011, elle étudie les couches internes de Jupiter, la composition de son atmosphère et les caractérisitiques de sa magnétosphère.
Ces éléments doivent permettre de reconstituer la manière dont Jupiter s’est formée et de corriger ou d’affiner le scénario de formation des planètes du Système solaire dans lequel Jupiter a, du fait de sa masse importante, joué un rôle majeur.
Une des premières photo prise par la sonde Juno : Le 10 juillet 2016 à 4.3 millions de kilomètres.
Trois de ses quatres satellites galiléens sont visibles ainsi que la grande tâche rouge.
Phase d’approche de la sonde Juno.
Photo de l‘hémisphère sud de Jupiter prise ce 24 octobre 2017 à 34 000 km de la planète.
Le 10 juillet 2017, la sonde Juno a survolé la formation nuageuse la plus célèbre du Système solaire : la Grande Tache Rouge, aussi grande que 2 planètes Terre côte à côte.
Une tempête observé depuis 350 ans est qui diminue peu à peu en taille. Va t’elle disparaître durant ce siècle ?
Photo prise à 14 500 km de distance. Tempête cyclonique sur Jupiter.
Image prise ce 24 octobre dans l’hémisphère nord de Jupiter : il s’agit d’une tempête.
La sonde Juno a pris cette image à seulement 10 000 kilomètres de la planète.
Les couleurs sont ici accentuées.
Les nuages de cette tempête ne sont pas tous à la même altitude : les nuages les plus sombres sont plus profonds alors que les nuages les plus brillants sont plus hauts.
À l’intérieur des «bras» lumineux de cette tempête, on peut voir des rangées de nuages, dont certains projettent des ombres sur le côté droit de cette image (la lumière du soleil vient de la gauche).
Les nuages brillants et leurs ombres mesure de 7 à 12 kilomètres de haut et de large.
Ces nuages sont formés par des courants ascendants : ils proviennent des profondeurs de Jupiter.
Ces nuages sont composés de cristaux de glace d’ammoniac (NH3) avec éventuellement un mélange de glace d’eau.
Le pôle sud de Jupiter observé à 100 000 kilomètres de distance. De nombreuses tempètes blanches sont observables.
Cette image a été prise le 23 mai 2018 alors que le satellite effectuait son 13e survol rapproché de Jupiter. À ce moment-là, Juno se situait à environ 11 350 km du sommet des nuages de la planète.
On observe des tourbillons complexes dans l’hémisphère nord de Jupiter. Les couleurs ont ici été améliorées, afin d’améliorer le contraste et mieux distinguer les différents nuages.
Des nuages dit «pop-up» blanc éclatant apparaissent dispersées sur toute l’image.
On peut observer l’ombre de certains de ces nuages sur des nuages voisins.
Les scientifiques utilisent ces ombres pour déterminer les distances entre les couches nuageuses de l’atmosphère de Jupiter. Cette donnée donne des indices sur leur composition et leur origine.
Photo du pôle nord de Jupiter par la sonde Juno superposé par l’emplacement des éclairs détectés dans son atmosphère (image d’artiste). Les données de la mission Juno de la NASA indiquent que la plupart des activités éclair de Jupiter se situent à proximité de ses pôles.
Depuis que la sonde Voyager 1 de la NASA a survolé Jupiter en mars 1979, les scientifiques s’interrogent sur l’origine de la foudre de Jupiter.
Dans un nouvel article publié dans Nature, les scientifiques de la mission Juno de la NASA décrivent en quoi la foudre sur Jupiter est en réalité analogue à la foudre terrestre. Bien que, à certains égards, les deux types de foudre soient des opposés polaires.
Alors que la révélation a montré à quel point la foudre de Jupiter est semblable à celle de la Terre, le nouveau document note également que l’endroit où ces éclairs jaillissent sur chaque planète est très différent.
La distribution de la foudre sur Jupiter est le contraire par rapport à la Terre : il y a beaucoup d’activités près des pôles de Jupiter, mais aucune près de l’équateur. Pourquoi les éclairs se rassemblent-ils près de l’équateur sur Terre et des pôles sur Jupiter?
L’atmosphère de la Terre est chauffé en grande majorité par les rayonnements solaire.
C’est à l’équateur qu’il y a la plus forte concentration d’énergie lumineuse sur la Terre.
L’air chaud et humide monte (par convection), ce qui alimente des orages dominants produisant des éclairs.
La chaleur de l’atmosphère sur Jupiter trouve surtout son origine par un chauffage interne : la planète en son centre est très chaude.
L’orbite de Jupiter est cinq fois plus éloignée du Soleil que celle de la Terre, ce qui signifie que la planète géante reçoit 25 fois moins de soleil que la Terre. Ainsi l’énergie lumineuse est un facteur beaucoup plus faible de l’échauffement de l’atmosphère sur Jupiter.
Mais même si l’atmosphère de Jupiter tire la majeure partie de sa chaleur de la planète elle-même, cela ne rend pas les rayons du soleil inexistants. Ils fournissent un peu de chaleur, chauffant l’équateur de Jupiter plus que les pôles – (tout comme la Terre).
Les scientifiques pensent que cet échauffement à l’équateur de Jupiter suffit à créer une stabilité dans la haute atmosphère, empêchant ainsi l’arrivé d’air chaud venant de l’intérieur.
Les pôles, qui ne disposent pas de cette chaleur solaire et donc d’une stabilité atmosphérique, permettent aux gaz chauds de l’intérieur de Jupiter de monter, entraînant la convection et créant ainsi les ingrédients nécessaires à la foudre.
Ces résultats pourraient nous aider à mieux comprendre la composition, la circulation et les flux d’énergie de Jupiter. Mais une autre question se profile. Même si nous voyons des éclairs près des deux pôles, pourquoi est-il enregistré principalement au pôle nord de Jupiter ? Affaire à suivre…